Quand on se lance en micro-entreprise, on découvre vite les charges obligatoires. Parmi elles, la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) intrigue souvent. Est-elle vraiment due même quand on ne gagne rien ?
Qu’est-ce que la CFE ?
La Cotisation Foncière des Entreprises est un impôt local, collecté par la commune où est domiciliée l’activité. Elle est calculée principalement sur la valeur locative du local professionnel… ou à défaut, sur la base minimale fixée par la mairie. Autrement dit : même si vous travaillez de chez vous, votre activité génère une imposition forfaitaire.
Faut-il la payer si vous n’avez pas de chiffre d’affaires ?
Oui. La CFE est due dès lors que votre micro-entreprise est immatriculée, qu’elle réalise du chiffre d’affaires ou non. La seule exception concerne la première année civile d’activité : vous en êtes totalement exonéré. Ensuite, même sans revenus, l’avis d’imposition tombe généralement en fin d’année (décembre).
Combien ça coûte en pratique ?
Le montant varie selon votre commune, mais la base minimale se situe souvent entre 200 € et 600 € par an pour un micro-entrepreneur. À noter : certaines collectivités accordent des exonérations ou réductions (zones prioritaires, jeunes entreprises innovantes, etc.). Il est donc utile de vérifier auprès de votre centre des impôts des entreprises (SIE).