Greenly est une entreprise française fondée par Alexis Normand et Matthieu Vegreville en 2019. Ensemble, ils ont mis au point une plateforme capable de comptabiliser l’empreinte carbone des entreprises. Avec l’aide de nombreux investisseurs, la start-up vient de boucler un tour de financement de 52 millions d’euros. Des fonds qui lui permettront d’accélérer et de prolonger sa dynamique de croissance.
Un objectif : accélérer la neutralité carbone
La mission de Greenly est claire : aider les entreprises à réduire leur impact environnemental en quantifiant leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). La comptabilité carbone, ou « Carbon Accounting », est au cœur de cette démarche.
Elle permet de recenser, quantifier et classer les émissions anthropiques de GES générées par les activités humaines. L’objectif ultime est d’atteindre la neutralité carbone pour lutter contre le réchauffement climatique.
« Bientôt, le suivi des émissions de CO2 deviendra pour les entreprises aussi commun que la gestion financière. Cette série B nous donne un élan considérable pour y parvenir plus rapidement. L’objectif de Greenly est d’aider les entreprises à s’adapter à cette nouvelle ère où la croissance durable est synonyme de valeur à long terme » explique Alexis Normand, CEO et co-fondateur de Greenly pour Maddyness.
Une levée de fonds pour accélérer le développement de l’entreprise
Greenly vient de boucler une levée de fonds de 52 millions d’euros, codirigée par les fonds d’investissements Fidelity International Strategic Ventures, Benhamou Global Ventures, Move Capital, HP Enterprise, HSBC ou encore XAnge et Energy Impact. Cette nouvelle injection de capital en série B permettra à Greenly d’accélérer son développement à l’international et de déployer sa plateforme de comptabilité carbone auprès des PME en Europe et aux États-Unis. Avec déjà plus de 400 entreprises clientes, la start-up vise à massifier la comptabilité carbone et à permettre un suivi en temps réel des émissions.
Pour Maddyness, Alexis Normand ajoute : « bien entendu, il y a un contexte réglementaire qui va doper la demande dans les années à venir. Dans ce cadre, nous ne voulons pas construire une plateforme pour accompagner seulement 2 000 entreprises, mais 100 000 ».