Early stage

Les entreprises en early stage

On parle de période early stage pour désigner la phase de développement d’une entreprise qui a dépassé le stade de l’idée et qui commence à faire du chiffre d’affaires. De nouvelles questions s’ouvrent alors à elle et notamment celle d’une possible levée de fonds. Définition, différentes phases et levée de fonds : on vous explique tout ce qu’il faut savoir sur l'early stage !

Qu’est ce que la phase d’early stage ?

La phase d’early stage désigne une phase durant laquelle les entreprises ont commencé à réaliser du chiffre d’affaires et se lancent potentiellement dans leurs premières levées de fonds. Cette phase est la deuxième des différentes phases de développement d’une start-up. Ces phases sont les suivantes :

  • la phase d’amorçage et de démarrage ou seed stage et startup stage ;
  • la phase de développement initial ou early stage ;
  • la phase de croissance ou later stage ;
  • la phase de maturité ou maturity stage.

Afin d’avancer et de traverser cette phase, l’entreprise peut avoir recours à des incubateurs pour réaliser sa levée de fonds.

Qu’elle soit accompagnée ou non, l’entreprise qui entre dans cette phase est censée développer sa capacité de production et de distribution afin de confirmer sa viabilité économique. Afin de passer à l’étape d’après, l’entreprise doit identifier ses atouts et ses points faibles, analyser le marché, vérifier la viabilité de son projet, réunir tous les arguments possibles face aux potentiels investisseurs afin qu’ils aient envie d’investir et se faire accompagner juridiquement et comptablement dans cette nouvelle étape.

Bon à savoir : se faire accompagner par un incubateur peut être très utile afin de bénéficier de son soutien technique ainsi que de son réseau d’investisseurs.

Quelles sont les levées de fonds possibles en early stage ?

Il existe différentes levées de fonds possibles mais toute ne sont pas adaptées aux entreprises en early stage :

  • les levées de fonds pré-seed : celles-ci sont réalisées au tout début du projet entrepreneurial. Les entreprises en early stage ne sont donc pas concernées par cette levée de fonds car celles-ci concerne les entreprises n’ayant pas encore dépassé la phase d’amorçage ;
  • les levées de fonds en seed : celles-ci concernent les entreprises ayant dépassé le stade de l’idée et ayant déjà un produit. Les entreprises en early stage ne sont donc pas encore concernées ;
  • les levées de fonds en série A : celles-ci concernent les entreprises en early stage puisqu’elles sont adaptées aux projets qui génèrent déjà du chiffre d’affaires et qui ont une vision assez claire de leurs marchés et de leurs évolutions.

Quels sont les autres financements possibles en early stage ?

Les entreprises en early stage ne sont pas systématiquement obligées de réaliser une levée de fonds auprès d’investisseurs afin de se développer. En effet, avoir recours à des investisseurs implique de faire entrer de nouveaux associés au capital de l’entreprise et de leur accorder un certain pouvoir de décision. Certaines entreprises ne souhaitent pas diluer leur pouvoir de décision et préfèrent avoir recours à un autre mode de financement tel que :

  • les demandes de subventions publiques : ces aides peuvent être demandées à n’importe quel stade d’un projet entrepreneurial et dépendent du secteur d’activité mais également de la zone d’activité ;
  • les prêts bancaires : cette solution de financement concerne tous les types d’activité. Il existe d’ailleurs des programmes spécialisés dans l’entrepreneuriat avec des taux de remboursement spécifiques. Ce mode de financement peut être plus difficile à obtenir et l’entrepreneur doit être prêt à pouvoir présenter un business plan sérieux et des garanties ;
  • l’apport en compte courant des associés : les associés peuvent décider d’investir dans l’entreprise en réalisant un apport en compte courant d’associé et décident des modalités de remboursement ensemble ;
  • les levées de fonds participatif type crowdfunding : ces levées de fonds peuvent être réalisées sans l’entrée des investisseurs au capital de la société. Cette participation peut être réalisée contre une contrepartie différente ou même en pré-commande du produit vendu par l’entreprise.