Omnidoc, solution de téléexpertise destinées à tous les acteurs du parcours de soin, annonce une levée de fonds de 6 millions d’euros pour accélérer son développement en France et à l’international.
Les téléexpertises désignent les sollicitations d’avis à distance de spécialistes par des professionnels de santé au sujet du dossier d’un patient. Fondée en 2019 à Paris par Baptiste Truchot et Pierre Duquesne, Omnidoc est une start-up qui vise à fluidifier cette pratique pour une meilleure efficacité du système de santé, grâce à sa solution adaptée à tous les organismes et acteurs du secteur.
Un secteur médical en demande
Dans un contexte de pénurie médicale, l’outil de télé expertise développé par Omnidoc permet de simplifier, sécuriser et valoriser les échanges entre les professionnels, ce qui accélère les diagnostics et optimise les traitements. C’est une innovation majeure de la Medtech qui dépasse les limites rencontrées par les outils traditionnels (téléphone, fax, mail, SMS…). Ceux-ci posaient des problèmes de sécurité, d’efficacité et de traçabilité. Il est donc assez logique que cinq ans après sa naissance, Omnidoc ait déjà convaincu 60 % des centres hospitaliers universitaires français, soit plus de 80 000 professionnels de santé pour un million de télé expertises par an.
6 millions d’euros pour initier l’implantation européenne
Début décembre, la start-up annonce une levée de fonds de 6 millions d’euros menée par Alven et les investisseurs historiques Kurman et Newfund. Trois ans après une première levée de 3 millions d’euros, celle-ci devrait permettre à Omnidoc de poursuivre le développement de sa solution en France et à l’international pour devenir la référence de toutes les formes de collaboration médicale.
Pour commencer, la jeune pousse devrait investir dans les ressources humaines afin de renforcer ses équipes d’ingénierie et de support avec une vingtaine de nouvelles embauches. Elle devrait ensuite poursuivre son implantation en Belgique, démarrée il y a quelques mois, et viser une arrivée sur le marché Allemand en 2025, avec l’ambition de connecter tous les parcours de soins dans les pays européens confrontés aux mêmes problématiques que le système médical français.
