La Medtech BioMAdvanced Diagnostics, basée à Nantes, a réalisé une nouvelle levée de fonds de 1,4 million d’euros. Elle propose des solutions permettant d’améliorer considérablement la vie des patients ayant reçu une greffe du rein ou du poumon.
Prédire les risques de rejet de greffe sans biopsie
En septembre 2022, BioMAdvanced Diagnostics bouclait un premier tour de table en seed de 1,7 million d’euros. L’objectif général de la startup : proposer aux professionnels de la santé des outils d’aide au diagnostic, pour leur permettre de mettre en place “une médecine personnalisée, prédictive et préventive”. Basée sur 20 ans de recherche translationnelle, l’approche de la Medtech vise à améliorer le suivi des patients grâce à une approche moins invasive et moins coûteuse que les solutions existantes. Ses premières applications concernent les patients ayant reçu une transplantation rénale ou pulmonaire, afin d’anticiper les risques de rejet. Ses solutions de suivi permettent de se passer d’une biopsie.
Une première étude clinique au CHU de Nantes
Le 10 juillet 2023, BioMAdvanced Diagnostics a annoncé une nouvelle levée de fonds, de 1,4 million d’euros. 500 000 euros ont été accordés par Sodero Gestion et Pays de la Loire Participation, et 900 000 euros par l’Aide au Développement Deeptech (ADD) de Bpifrance, en subventions et en prêt à taux zéro. “Plus qu’une aide financière, c’est aussi la reconnaissance de l’importance des innovations de la startup et la confirmation de son statut de Deeptech de la FrenchCare”, a commenté Frédéric Pette, cofondateur et Président de la jeune pousse, dans le communiqué de presse de cette opération.
Ce tour de table va permettre à l’entreprise de lancer sa première étude clinique sur plus de 450 échantillons de patients greffés du rein ou du poumon, au CHU de Nantes. “Avec cette étude, nous entrons dans une phase clinique qui nous fait avancer d’un pas de géant et qui montre notre maîtrise totale des processus. Les résultats seront disponibles fin septembre et je suis impatient de les partager”, a ajouté Frédéric Pette.
