Dans un communiqué de presse paru le 16 novembre 2024, Agri Lab Leverage a annoncé avoir levé 1,6 million d’euros. Ce premier tour de table permettra à la Biotech, qui valorise localement les écoproduits végétaux, de passer à échelle industrielle.
Une valorisation durable des résidus végétaux
L’entreprise Agri Lab Leverage a été fondée en 2022 à Lyon par Michel Zuliani, Philippe Dujardin, Guillaume Lebel et Céline Domerc. Elle valorise les résidus végétaux contenant de la pectine, comme les peaux de pommes et d’oranges ou encore la pulpe de betteraves, pour les transformer en additifs alimentaires biosourcés. Son produit phare est un antioxydant et acidifiant de nouvelle génération baptisé Protextra. Il peut être utilisé en substitution de conservateurs tels que les acides ascorbique E300, citrique E330, et malique E296, dans des produits alimentaires comme les compotes, les jus de fruits et les sodas. Son procédé de fabrication permet de valoriser la quasi-totalité des coproduits et de les réintégrer en nutrition humaine, avec une empreinte environnementale très faible. “Agri Lab Leverage représente un jalon majeur dans le virage à engager pour un modèle alimentaire résilient et vertueux. Le marché est prêt, au niveau des consommateurs finaux qui recherchent des produits moins transformés et des industriels de l’agroalimentaire en quête de solutions alternatives aux additifs actuels”, a souligné Céline Domerc, cofondatrice et présidente de l’entreprise, dans un communiqué.
La Biotech est prête à changer d’échelle
Afin d’accélérer sa croissance, la Biotech vient de lever ses premiers fonds. Elle a clôturé un tour de table de 1,6 million d’euros mené par Foodara (réseau Angelor), UTC Alumni & Side Angels, PSBA (Plateau de Saclay BA), Femmes BA et TimeToAct Capital, des investisseurs engagés dans la transition agroécologique et alimentaire. L’opération va permettre à Agri Lab Leverage de démarrer son passage à échelle industrielle, pour offrir des solutions plus écologiques et locales aux industriels de l’agroalimentaire. La fabrication de ses écoproduits ne génère aucun déchet, est autonome en eau et peu gourmande en énergie. Une manière de mettre l’innovation circulaire au service de la transition alimentaire.