Du 14 au 18 octobre 2024, Dubaï a accueilli le Gitex, un ambitieux salon de la tech qui souhaite rivaliser avec le CES de Las Vegas. Une trentaine de startups françaises ont fait le déplacement aux Émirats arabes unis pour y présenter leurs dernières innovations.
Gitex, le salon dubaïote qui veut concurrencer le CES
Le Consumer Electronics Show, ou CES, se tient chaque début d’année à Las Vegas depuis plusieurs décennies. Cet événement est sans aucun doute le salon consacré à l’innovation technologique qui fait le plus parler de lui dans le monde. Lors de sa dernière édition, du 9 au 12 janvier 2024, une délégation de plus de 150 startups tricolores s’y était rendue pour présenter ses dernières nouveautés. Aux côtés de ce salon incontournable, d’autres événements dédiés aux startups et aux nouvelles technologies tentent de rivaliser. C'est le cas du salon VivaTech, organisé à Paris, mais aussi du Gitex, qui se tient à Dubaï. La dernière édition de l’événement émirati a eu lieu du 14 au 18 octobre et a accueilli 6 500 exposants sur 250 000 mètres carrés. La France y était particulièrement bien représentée, avec une délégation d’une trentaine de jeunes pousses issues de secteurs variés.
Une porte d’entrée vers le Moyen-Orient pour les entreprises françaises
Si ce salon attire autant, c’est parce que Dubaï constitue une porte d’entrée sur le marché du Moyen-Orient. Le Gitex est également une opportunité de concrétiser des accords commerciaux, d’attirer de nouveaux investisseurs et d’élargir les réseaux professionnels. Pasqal, le champion français de l’informatique quantique, faisait partie de ces jeunes pousses tricolores présentes sur le salon, dans le but de répondre à l’appétence grandissante des pays du Moyen-Orient pour les innovations technologiques. Pour rappel, la startup a signé un accord en mai dernier avec l’énergéticien saoudien Aramco. Le but de cette collaboration : tirer parti de l’ordinateur quantique pour identifier de nouveaux cas d’utilisation dans le domaine de l’énergie.
De nouvelles opportunités de développement
Aerleum, qui développe un procédé de production de carburants de synthèse à partir de CO2 atmosphérique, a aussi fait le déplacement. Tout comme Molluscan Eye, entreprise bordelaise qui place des capteurs sur des mollusques pour évaluer la qualité de l’eau. Ces deux sociétés ont été approchées lors du Gitex, soit par des compagnies pétrolières, soit par des acteurs du monde ostréicole. De quoi ouvrir la porte à d’éventuelles nouvelles collaborations, et à une internationalisation des activités des entreprises de la French Tech.