L’usine historique du chocolatier Poulain, installée dans le Loir-et-Cher à Villebarou, va être intégralement reprise par Andros. Un accord de principe portant sur le rachat de cette chocolaterie a été signé le 10 septembre 2024.
L’usine Poulain sauvée par le groupe Andros
En juin 2024, la direction de l’entreprise Poulain annonçait la fermeture prochaine de l’usine historique de la société, située à Villebarou, dans le Loir-et-Cher. Les 109 salariés du site de production chocolatière se voyaient donc menacés de perdre leur emploi. Par ailleurs, la fermeture de cette usine, 170 ans après sa création, aurait sonné le clap de fin pour la marque Poulain.
Finalement, “les bases d’un accord de reprise” ont été conclues avec Andros, groupe propriétaire de la marque du même nom mais aussi de Bonne Maman et Mamie Nova. L’annonce a été faite le 10 septembre 2024 par Carambar & Co, filiale d’Eurazeo ayant racheté la Chocolaterie Poulain en 2017.
Les 109 salariés de l’usine historique conservent leur emploi
Ce projet comprend “la reprise de l’ensemble des salariés du site, le maintien sur plusieurs années de l’ensemble des productions Poulain du site à Blois et des projets d’élargissement de l’activité avec le repreneur”, précise un communiqué de presse. Andros, dont le siège est situé dans le Lot à Biars-sur-Cère, rachète le site de production, mais aussi les terrains alentour. “On évite la casse sociale, on est sur un gros projet agroalimentaire et la marque Poulain est préservée pour au moins trois ans. Je suis très heureux qu’Andros prenne les commandes. Ce sont des gens sérieux qui ont envie d’investir et de développer la filière chocolat”, s’est félicité auprès de la Nouvelle République, Marc Fesneau, qui était ministre de l’Agriculture au moment de l’annonce.
Des modalités qui restent à définir
L’accord de rachat a été salué par la classe politique mais aussi par les syndicats. Marc Auclair, président de Carambar & Co, s’est félicité de ce plan, tout comme Florian Delmas, président du groupe Andros. “Andros est satisfait de cet accord qui va dans le sens de son développement sur le temps long et qui permet, grâce à la richesse des salariés en place et à leur savoir-faire, la préservation de l’emploi dans le Blésois”, a-t-il déclaré. Carambar & Co devrait conserver la propriété de la marque Poulain, tandis qu’Andros sous-traitera la production des chocolats. Néanmoins, les modalités de l’accord n’ont pas encore été dévoilées. Le projet industriel du groupe lotois devrait s’affiner et être dévoilé dans les semaines et mois à venir.